Rémi Berline

Né à Paris, Rémi Berline grandit dans le 13e arrondissement. Il découvre le théâtre à l’adolescence au Centre d’animation Daviel avec Marie de Bailliencourt, et au lycée Henri-IV avec Jean-François Capp. A 18 ans, il entre au conservatoire d’art dramatique du 7e arrondissement dans le cours de Daniel Berlioux, en parallèle de sa licence d’anglais à l’Université Sorbonne Nouvelle. A cette époque, il a l’occasion de jouer un petit rôle dans la pièce La Reine morte de Montherlant, mise en scène par Jean-Luc Jeener au Théâtre du Nord-Ouest (que Kelly connaît bien !).

Il décide cependant que le métier de comédien n’est pas fait pour lui. Il ne le sait pas encore vraiment, mais ce qu’il veut, c’est être auteur !
En attendant, il poursuit ses études : master puis doctorat de linguistique à l’Université Paris Diderot. Sa thèse, soutenue en 2018, porte sur l’intonation dans le jeu d’acteur : en quoi les fameux « accents toniques » sont-ils différents dans la parole jouée et la parole ordinaire ?

Il commence à écrire des chansons qu’il interprète dans des scènes ouvertes, puis des poèmes, rendant hommage aux grands noms du passé, de Ronsard à Aragon jusqu’à Brassens et Souchon ! Toujours passionné par le langage et la parole, il entame une carrière d’ingénieur dans le domaine de la synthèse vocale. Un jour, c’est le déclic : lui qui rêvait d’écrire du théâtre, il lui vient simultanément six idées de pièces sur le thème de l’homosexualité.

Il se met à les écrire et cherche des compagnies pour les monter. Par l’intermédiaire de Pauline Godefroy, une actrice de la Kyrielle, il fait la connaissance de Kelly Mézino, et l’aventure est lancée ! Sa pièce Un beau et dangereux voyage sera créée par la Kyrielle en novembre 2024, mise en scène par Kelly Mézino et diffusée au théâtre Darius Milhaud à Paris.

Parmi ses projets, deux scénarios de film sur l’intelligence artificielle et l’écologie, ainsi que des romans…