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Kézako ? C’est Mézino !


Kézako ? C’est Mézino !

 Du Vaudeville en entrée

 

À son origine : Kelly, jeune femme aux multiples talents qu’elle n’a eu de cesse de développer dès son plus jeune âge et ce tout du long de sa scolarité. Le chant, la danse et bien-sûr la comédie : rien ne lui résiste. Habitée par la création, cette artiste commença par intégrer une formation privée d’arts, puis une compagnie de danse, avant de s’inscrire à l’université en licence d’arts du spectacle, dans le but d’y obtenir un diplôme d’État lui permettant d’enseigner.

Kelly intègre l’université avec en tête mille projets. Et développe la Kyrielle avec des compagnons de promotion !  Découvrez la suite de sa présentation, ICI.

Mais, La Kyrielle, qu’est-ce que c’est ?

Portées par la contagieuse énergie de son groupe, les ambitions de Kelly se sont démultipliées. D’une troupe estudiantine, la Kyrielle se lance aujourd’hui sur la voie d’une société dédiée aux arts du spectacle vivant. Car, face à toute l’offre proposée, l’entrepreneuse motivée vint à penser « Etpourquoipasnous?».Une ambition première centrée sur la pédagogie. Une envie de démystifier l’art et de transmettre un savoir artistique. Une démultiplication des talents pour une expérience commune et enrichissante. Une synergie allant de la formation à la diffusion. Et pour ce faire, Kelly peut compter sur les nombreux talents de son équipe. Des comédien.ne.s multitâches qui endosseront pour certain-e-s le rôle de professeur-e-s dès la rentrée. Une simple envie d’apprendre. De progresser. D’aller plus loin. De se dépasser. Une équipe d’artistes pluridisciplinaires, ayant la volonté de transmettre et de partager avec les publics, pédagogie, passions et émotions !

 

Un dîner presque parfait

Si de tels projets pouvaient se concrétiser dans la facilité, nous verrions naître des perles chaque matinée. Il faut avant tout une énorme dose de conviction, et ça, Kelly en est bien dotée. Mais l’on n’apprendra à personne que tout projet doit être financé au bon moment. La première étape fut de trouver le bon statut à y associer. Ainsi, de compagnie théâtrale née entre les murs d’une université, la Kyrielle va évoluer, et devenir une SCIC. Mais qu’est-ce que c’est ? En clair, la Kyrielle devient une société associant des salariés et des bénéficiaires (ici les professeurs et les comédiens), ainsi que des associés extérieurs contribuant à l’activité de la coopérative (comme des associations, des autoentrepreneurs, des bénévoles… À bon entendeur ! ).

Le tout se basant sur une gestion désintéressée signifiant que les excédents de trésorerie ne peuvent être que réinjectés dans la société. Comme le dit si bien son statut légal : la Kyrielle œuvre donc pour la communauté, grâce à sa communauté.

Les-scic.coop

Si vous aussi avez envie de croire en l’avenir de la Kyrielle, sans pour autant vous y associer, vous pouvez contribuer à la dernière étape indispensable à la concrétisation de ce beau projet ! Car en effet, le dernier élément manquant est sans doute le plus important : un lieu de vie et de travail où réunir toute cette belle énergie. Toujours dans le concret, des visites, budgétisations, plans… ont déjà été effectués. Ceci dans le but d’investir un local au cœur de Paris, facilement desservi en transports pour les habitants intra et extra-muros, dont les alentours sont pourvus d’une foule de salles de spectacles, présageant de nombreuses possibilités de représentations et de diverses écoles promettant de nombreux partenariats de qualité visant à (re)connaître le secteur artistique pour qu’il puisse perdurer encore longtemps. Ce lieu sera un espace de rencontres, où toutes les formes d’art pourront cohabiter et fusionner. Et c’est là que vous intervenez.

Le 1er avril, la Kyrielle lançait un crowdfunding (un financement participatif, pour les non-bilingues). Une collecte de fonds pour récolter les deniers nécessaires à l’acquisition de ce premier local et commencer à dispenser, dès cet été et dès  septembre 2021, les premiers stages et cours, tout en accueillant des répétitions.

Page de soutien Helloasso

Et, puisqu’il se cache un être humain derrière l’écran et que mon souhait premier n’est pas de vous soutirer de l’argent, laissez-moi vous raconter ma rencontre avec la Kyrielle, et l’origine de cet article.

J’ai découvert cette joyeuse troupe en décembre 2020. Kelly cherchait du contenu pour alimenter la première version du site de la Kyrielle. Contactée par une amie en stage à ses côtés, j’ai été immédiatement emballée par le projet. Quelques jours après, je fus conviée à une réunion et y rencontrais la fondatrice, une partie des membres pionniers, ainsi que certains fraîchement arrivés. Leur journée avait commencé par une matinée composée d’exercices de jeu et de lectures de textes. Je les ai retrouvé en début d’après-midi, lors de leur pause déjeuner.

Pendant qu’ils mangeaient, et bien que la plupart se connaissaient, Kelly lança un tour de table pour inviter à se présenter. J’ai écouté ceux qui passaient avant moi et une chose m’a immédiatement frappé : ils semblaient sur la retenue. Étaient-ils timides ou réservés ? Étonnant pour des comédiens. Quoi que… Le fait est que lorsque vint mon tour et partant du principe que je ne connaissais personne, j’ai simulé l’aisance. Simulé n’est pas vraiment le bon mot.   J’ai simplement considéré que, dans la mesure où l’on ne se connaissait pas, une présentation d’une minute ne risquait pas de les pousser à avoir un avis définitif sur moi. Je me suis alors lancée dans cette préface et disons que j’ai joué la carte de l’audace. Le tour reprit. Les réservés le restèrent mais les plus à l’aise se révélèrent. Déjà je percevais cette diversité. Ce lien entre ces profils tous différents mais au point commun bien ancré : la passion. Puis vint l’heure de la réunion.

Avec le recul de ces quelques mois, je pense bien qu’il s’agissait d’une des premières réunions de la Kyrielle pour son évolution. Et 4 mois après, je ne peux qu’être flattée d’y avoir participé. Mais recentrons-nous. Il s’agissait ce jour-là d’annoncer le programme de l’année et des futures réunions, ainsi que de présenter et d’attribuer les différents postes nécessaires au bureau et à son organisation. Moi au milieu de ça, j’écoutais et notais les articles qui pouvaient m’inspirer. En les observant. Encore une fois tous différents. Certains ne parlant pas mais ayant tant à dire. D’autres voulant se mettre en avant sans être sûr de ce qui allait sortir. Des profils que l’on côtoie au quotidien mais qui, ici, se mélangeaient parfaitement. Une sorte de grande famille où l’on se connaît tant. Mais la plus fascinante restait Kelly. Ses milles idées ; son énergie. C’était une réunion de présentation, elle avait donc parlé un certain temps. Et moi, du début à la fin, face à cette femme que je ne connaissais pas encore, j’écoutais. Je me nourrissais de son envie. Son projet tenait la route et j’y voyais l’utilité. La tâche me semblait énorme mais pas impossible à réaliser. Pour une personne comme Kelly. Je l’avais rencontrée quelques heures auparavant mais elle avait su faire renaître en moi le genre d’espoir que l’on pense tous disparu ; d’autant plus en cette période dont je tairais le nom déjà trop entendu.

Excitée d’en savoir un peu plus sur cette belle troupe, je proposais de réaliser un portrait écrit de chacun des comédiens. Outre l’aide à la compagnie, j’avais besoin de leur parler. De comprendre ce qui les animait. La semaine suivante j’assistais à une nouvelle réunion et en introduction, mes premiers portraits furent lus. Le public fût conquis. Pourtant tremblante à la lecture, j’ai vu mes mots toucher et j’ai compris : toutes ces personnes avaient du talent. Mais moi aussi. Je n’aurais finalement pas écrit tout ce que j’avais imaginé ; une autre histoire que je ne poserai pas aujourd’hui. Mais les portraits de ces comédiens ont été réalisés et je ne peux que vous inviter à les découvrir juste ici :

Page de la compagnie

Ce n’est qu’en mars dernier que mon chemin a de nouveau croisé celui de la Kyrielle. De nouveaux membres étaient présents, ce qui impliquait donc de nouveaux portraits à réaliser. Ainsi qu’un article visant à pousser les autres à s’investir. Je me suis donc rendue à une nouvelle réunion organisée à la source ; au cœur de l’université. De nouvelles têtes pour de mêmes sourires. Mais surtout un projet pour de bon enclenché. Alors qu’à l’hiver précédent je me délectais à regarder les racines de ce chêne bien ancrées ; ce jour-là j’en voyais les premières feuilles et cela me ravissait. L’organisation, le rêve, mais surtout la rationalité. Tout y était ; on était dans le concret. Une fois les consignes données, je repartis le cœur chaud et me remémorais notre dernière rencontre en montant dans le métro.

Les lectures de pièces auxquelles Kelly avait tenu à me faire participer. Ni comédienne, ni entraînée, je m’étais lancée et avais adoré. Plus loin sur le chemin, je repensais à ces cours d’impro que j’avais fait au temps du collège une simple année. Je ne m’en étais pas rendue compte sur l’instant. Sûrement même ne les avais-je pas appréciés à leur juste valeur. Mais je n’ai pas oublié que chaque semaine, ça avait été une joie d’y aller. À la même époque, je me testais en danse ; encore une fois un vrai plaisir. Une autre façon de se lâcher. De se mouvoir. D’exprimer un désir. De liberté.

C’est ça l’art. Parce que l’art ne dépend pas de la forme mais de ce que l’on y met. La Kyrielle n’a pas eu à le comprendre car c’est son ADN ; sa façon de penser. Si j’avais des milliers, je les donnerais de bon cœur.Sûrement certains vont en douter et pourtant c’est bien vrai. Ce texte n’a plus de vocation marketing depuis que j’y ai glissé mon cœur. L’art sera toujours une nécessité ; n’en déplaise aux censeurs.

Écriture. Comédie. Chant. Danse. Musique. Peinture. Sculpture. Photographie et sûrement tant d’autres. L’art n’a de limites que celle de l’esprit qui le nourrit. Trouver votre voie ; celle de la Kyrielle vous portera. Et soyez à votre façon, la cerise sur ce gâteau que le monde finira par goûter. En partageant. En s’engageant. En y croyant. Parce qu’il n’y a qu’en se fiant à soi qu’on ne craint plus de se lancer. Et à travers ces dernières lignes, c’est ma foi en la Kyrielle qui est pour de bon ancrée.

 

Une recette inégalée… Prendrez-vous donc de la Kyrielle, en entrée, en plat, en dessert ?

Le programme est déjà annoncé : outre les cours loisirs en petit comité de 10 à 12 personnes permettant un meilleur suivi, la société en devenir compte bien permettre l’accès à la professionnalisation grâce à la mise en place bi- hebdomadaire de cours particuliers pour ceux ayant les concours pour ambition. Il se prépare une année chargée, entrecoupée de semaines de stages intensifs pour une découverte de l’art toujours plus poussée. Et le premier ne saurait tarder puisque la Kyrielle vous propose un stage d’immersion de 5 jours pour découvrir son monde et sa pluridisciplinarité. Parce que tout le monde a sa place sur scène, et ça, Kelly le garantit, pourquoi la Kyrielle et pas une autre compagnie ?

Argument de taille ; les prix. Deuxième atout, les effectifs. La fourchette de la Kyrielle, entre les cours enfants et adultes est de 560 à 1200 euros l’année, tarifs parmi les plus bas proposés dans la capitale pour une année, avec 12 élèves maximum par cours ; Aussi, rien ne vaut la présence de professionnels rémunérés à la hauteur du savoir enseigné. Des objectifs bien définis grâce à des calculs faits sur l’année pour une reconnaissance d’expérience, mais surtout une valorisation de la personne, bien méritée pour des passionné.e.s si impliqué.e.s.

Le secret de la recette ne s’arrête pas à l’aspect financier, car la Kyrielle reste avant tout une façon de penser. Une famille soudée où règne cohésion, acceptation de l’autre et liberté. Une invitation à s’ouvrir et à se retrouver. Un espace de jeu offrant à chacun l’opportunité de se découvrir et de se surpasser. Un esprit qui se retrouve dans les pièces écrites et mises en scène par Mme Mézino : chacune aborde, au travers d’une thématique générale, des questions de société. Grâce aux rencontres et aux discussions, sur scène comme dans la vie, la Kyrielle est une invitation à la réflexion ; une observation des rapports à l’autre ainsi que de leur évolution. C’est également la possibilité de mutualiser les ressources et les moyens entre artistes : des équipes mobilisées et démultipliées, une facilité d’accès aux matériaux, contacts, salles de répétitions et autres ressources mises à disposition. En bref, des relations interpersonnelles fluides et proactives ; tant de raisons pour lesquelles l’artiste prêt à intégrer ses rangs se lance dans une aventure humaine peu comparable et riche en sensations.

Si ce projet vous a intrigué mais que votre curiosité n’est pas rassasiée, suivez les liens suivants (ou LA KYRIELLE, directement sur les réseaux sociaux) :

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Site de la Kyrielle
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