Andoni Candenel
« Je m’appelle Andoni ; on me demande souvent de répéter mon prénom »
C’est son énergie débordante qui poussa l’entourage d’Andoni à le diriger vers la comédie. Un choix qu’il n’aura jamais eu l’occasion de regretter puisque dès le lycée, tout son temps libre y été consacré. Il n’en fallu pas plus pour que le dirigeant du théâtre au sein duquel il s’essayait, lui propose de l’inscrire au conservatoire. Une envie de faire rire ou d’émouvoir, c’est la liberté qu’offre le jeu qui le maintient encore aujourd’hui sur cette route des sentiments.
Et Andoni se ravit de partager les siens au fil des rencontres et des expériences de vie que ce milieu n’a de cesse de lui apporter. Ancien profane du domaine théâtral ; aujourd’hui, il lui colle à la peau. Un art salvateur grâce auquel il s’est construit. Mais, bien que confiant, le comédien ne se sent réellement libre qu’une fois les répétitions passées ; une fois sur scène, où il n’a qu’à totalement s’exprimer.
D’un univers éclectique nourrit par ses divers coups de cœur artistique, c’est porté par le bonheur de jouer qu’il s’émerveille de tous les projets auxquels il a l’opportunité de participer. Longtemps habitué à donner dans le sérieux, Andoni s’est diversifié et prend d’autant plus de plaisir à adopter un ton plus léger. Un vent de liberté insufflé par une représentation de Dieu de Woody Allen, qui lui ouvrit l’esprit sur le champ des possibles que lui offre le monde de la comédie.
Donner le sourire ; partager. L’amour pour carburant, il profite de la vie dans ses moment de simplicité. Mais l’évolution pour base de son fonctionnement, Andoni imagine la suite de son parcours en dehors de la scène ; l’art toujours au cœur de son futur en construction. Accompagné de sa belle, rencontrée au sein de la Kyrielle, il étend ses ambitions à cette compagnie qui lui aura tant apporté et qu’il compte bien côtoyer encore dans ses prochaines années.
Pas besoin d’en faire des tonnes pour exprimer son originalité puisque, comme il le dit si bien : il s’appelle Andoni et c’est déjà bien assez.