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« J’ai perdu ma coquille mais ne cherche pas à la retrouver. Voulez-vous bien être ma maison ? »

Axel se lança sur les planches en entamant sa deuxième CE2. Dans un besoin de commencer l’année sur une nouvelle dynamique et conscient de l’énergie qui l’habitait, il décida de franchir la porte du club de théâtre de son école. Un choix des plus judicieux car dès lors, la pile de son imaginaire fut pour de bon branchée. Une pile à l’énergie renouvelable puisque le jeune homme n’a plus jamais quitté la scène depuis qu’il la rencontrée.

Des impros en club, à son intégration en cursus diplômant au Conservatoire du 7ème arrondissement, Axel recherche la professionnalisation et complète son profil avec une licence de cinéma ; sa deuxième passion. Ainsi rejoint-il l’université Paris VIII. Et c’est après une année passée à TEP8 ; un espace qu’il décrit comme créatif, libre et bienveillant, que le comédien entend parler de la Kyrielle et la rejoint naturellement.

Exutoire à sa solitude, jouer lui a longtemps permis de sortir de sa bulle.
Aujourd’hui le comédien se délecte du côté introspectif de cet art. Se nourrissant de cette remise en question permanente. D’un passage de l’amour à la haine à travers des lignes de pièces percutantes. Une observation de son propre rapport à l’espace ; à sa pudeur ; à son corps. Axel voit les planches comme une boîte de jeu aux contraintes fixées par celui qui s’y tente. Et même si le trac peut parfois le gagner avant son entrée sur scène, il est vite effacé par cette pulsion de vie vers laquelle la comédie le mène.

Théâtre pour thermomètre de ses émotions, Axel entretient sa rage de vaincre en exprimant à travers des personnages tout ce que la société impose comme pression.
Riche de mille références, il se laisse inspirer mais ne se projette dans nul autre que lui. Et pour ce qui est des années à venir, il n’aspire qu’à être le même mais en mieux. Ne jamais quitter la scène ou trouver gloire dans des films, l’important est qu’Axel puisse continuer ce qu’il aime : incarner des rôles singuliers qui lui tiennent à coeur pour les partager aux autres ou les entretenir pour lui-même.
Et c’est aux côtés d’une Kyrielle aux mécanismes enclenchés et semblant bien inarrêtable, qu’Axel aspire à évoluer et continue de développer ses ambitions abyssales. Parce que la vie c’est du n’importe quoi, l’artiste choisit d’y mettre ce qu’il veut. Et sur un fond de Christine & The Queen, le comédien cherche la tendresse dans chacune de ses actions animées par le même feu.