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Morgane Rozier

« What the fuck I am ? »

 C’est au cours d’un atelier théâtre à l’école primaire que tout commença. Elle avait moins de 10 ans mais jouer était son truc et c’était évident. Depuis, la comédie ne l’a plus quitté. Au collège, elle intègre les cours Florent Jeune mais dut arrêter en entrant en seconde ; la scolarité classique pour priorité. Elle n’en a pas moins arrêter de jouer puisqu’elle obtint un BAC théâtre option cinéma. 

 Loin de confondre arrogance et confiance, Morgane ne voulait plus apprendre à jouer après ça. Le temps de trouver sa voie, elle s’infiltra au culot à un cours de pratique théâtrale qui n’était officiellement pas compatible avec sa licence de psychologie. Et c’est à ces cours là que sa grande histoire débuta avec Kelly Mézino. La fondatrice de la Kyrielle ne mit pas longtemps avant de lui proposer un rôle dans sa pièce « Y’à quelqu’un ». Adepte de l’énergie Mézino, Morgane s’y accroche depuis leur rencontre. Et dans son rôle de secrétaire attitrée, elle compte bien s’investir à fond afin de voir grandir cette future société. 

 Plus intéressée dans son enfance par les théâtres que par les pièces qui s’y jouaient, Morgane se voyait déjà partir en tournée. Classique Shakespearien pour pilier. Mais c’est une rencontre avec l’acteur et metteur en scène Thomas Jolly qui l’aura profondément marquée ; un homme fascinant pour des pièces de qualité. Un homme à travers lequel Morgane comprit la liberté.

Bien que cela lui demande du temps, l’investissement est rendu par l’ambiance régnant au sein de cette compagnie. Une échappée lui permettant de rêver au-delà des paillettes et du succès. Un art libérateur pour une femme libérée qui n’hésite pas à y associer ses cours de psychologie pour parvenir à se l’expliquer. Prête à porter le masque d’émotions qu’elle n’a pas l’habitude de ressentir, Morgane poursuit sa route sur scène en attendant le développement de l’école Mézino. Une occasion pour elle de transmettre sa passion à des jeunes qui auront eux aussi, pris la peine de rêver. 

 Morgane décrivait il y a quelques temps la vie comme une cour de récré où il n’y aurait qu’à s’amuser. Mais qui grandit, mûrît, et aujourd’hui pour la comédienne, vivre se résume à comprendre qui l’on est ou veut être. Une vie qu’elle continue de voir en rose, parce que le rose c’est la vie ; et l’amour aussi.

Morgane Rozier