« Je m’appelle Louis, j’ai (j’avais) 24 ans. Et j’espère que tout ce qui va suivre va nous plaire »
À peine quittait-il sa première décennie que Louis trouvait sa voie. Après ses premières scènes jouées, ce sont les autres qui l’auront poussé à démarrer. Une suggestion de vocation qu’il aura eu la bonne idée d’écouter. Fini les devoirs ; Louis veut jouer. Il fut définitivement convaincu au cours d’une session inter-lycée au Centre d’Art Dramatique de Valence. Les Exclus de Elfriede Jelinek pour appui ; 15 min sur scène ; 3 lignes à dire mais une seule pensée en tête à la sortie : «C’est ça faire du théâtre». Il débuta sa vie d’étudiant du côté d’une université lyonnaise, mais ne tarda pas à se lancer en solitaire à la conquête des scènes parisiennes.
C’est ainsi que Louis rejoint la Kyrielle en 2016. Plus qu’une troupe de théâtre familiale, c’est davantage une boîte de production à l’évolution exponentielle, soudée à un côté humain qui en fait sa plus solide force. Une « École de jeu » proposée par Kelly Mézino et son besoin de transmettre auquel Louis adhère un peu plus chaque jour à ses côtés.
Son but ? Démocratiser le théâtre en le rendant accessible au plus grand nombre. Faire de l’art qui a du sens. Bien qu’appréciant les classiques, Louis veut du nouveau. En faire ; en créer ; il s’exprime davantage à travers l’originalité. Libéré des codes associés au théâtre dans sa forme première, le jeune valentinois refuse de se bloquer.
Bien loin de se demander ce que l’avenir lui réserve, il vit sa vie sans en chercher le sens. Conscient de son besoin d’expérimenter, toujours prêt à se laisser surprendre par de nouvelles perspectives, Louis profite de chaque leçon que lui apporte ce rôle de comédien. Il nous décrit la peur comme un sentiment universel et permanent. Mais avoir peur de tout, revient à n’avoir peur de rien. Raison pour laquelle, c’est toujours rempli de confiance que Louis monte sur scène pour y exprimer ses sentiments les plus enfouis. Année après année, il acquit une aisance contagieuse ne pouvant que fasciner les spectateurs ayant eu la chance de le regarder jouer, mais qui lui apporta avant tout, un sens de l’écoute infaillible et une grande capacité à s’adapter.
En attendant de retrouver dans 10 ans, ses amis de la Kyrielle autour d’une bouteille de champagne pour célébrer le succès de cette société en devenir, Louis continue de rêver. Du Pink Floyd dans les oreilles et une constante envie de progresser ; la clé qu’il a trouvée pour construire son futur succès.