Au Théo Théâtre à partir du 22 janvier tous les mercredis 20h30, nouvelle distribution sur une mise en scène de Claudia D’efforie
Réservations :
Synopsis
Justine et Pierre emménagent ensemble. Pour cette occasion, et le nouvel an, ils souhaitent faire la fête, entourés de cartons et de leurs amis proches. Le couple d’amies, Marianne et Anne seront là ; Mathieu, l’ami de toujours, aussi ; Les meilleurs amis, la belle Alice et Éric, bien-sûr ; Et Dan, celui qu’on n’a pas vu depuis si longtemps et qui célèbre ses 30 ans. De discussions en discussions, de regards en accolades, d’étreintes en baisers, nous découvrirons que certains sentiments peuvent ne tenir qu’à un fil.
Après avoir traité des relations de voisinage et professionnelles, l’auteure a souhaité passer d’environnements de passage, de lieux plus impersonnels, à un cadre où les tensions relationnelles, d’interactions, peuvent être plus perceptibles. L’amitié a donc été son terrain d’analyse et d’écriture, la pièce Bon An Mal An représentant une soirée du jour de l’an chez l’un des personnages. Grâce à la thématique, l’action concentrée permettait d’aller plus loin dans la démonstration des incompréhensions et de sentiments forts ; afin d’entremêler les aspirations de chacun, moteurs de la dramaturgie.
Note d’intention de l’auteur
Bon an mal an parle d’amour et d’amitiés, de non-dits, de sentiments cachés. Il suffit parfois d’un moment et tout bascule. Pourquoi ? Souvent par inattention ou par désinvolture. Les liens entretenus dans cette pièce peuvent se faire l’écho de ce qui est regretté, souvent un manque de proximité, de confiance, trop de superficialité, avec nos proches. Ils nous montrent combien tout ce que l’on déclare peut être transformé, perverti, ou même ignoré, et comment cela joue sur nous.
Bon an mal an, c’est aussi s’y faire, accepter que ces relations soient ainsi, mais tout de même les démontrer et réfléchir ensemble à ce que nous souhaitons vivre et ressentir réellement. Entre angoisses et vérités, c’est une plongée dans l’exemple souvent rencontré de soirées trop ou pas assez ce que l’on voudrait, soirées dangereuses et excitantes ; stimulantes et destructrices à la fois.
Note d’intention de mise en scène de Claudia D’efforie
Bon an Mal an est une comédie « grinçante », comme dirait Hanock Levin. Le dramaturge utilisait ce terme pour exposer avec humour certains problèmes sociaux, lorsqu’il plaçait sous microscope toute la vie d’un quartier ou d’une famille. Pour sa deuxième pièce de théâtre, Kelly Mézino nous parle de la famille que nous choisissons sciemment ; les amis.
Mais si nos amis devenaient pires que notre famille ?
Imaginez un rendez-vous annuel entre amis, organisé non plus par plaisir, mais uniquement par habitude…
Pour ce nouvel an, l’Amour est mis à l’honneur. Il est sur toutes les lèvres, il hante les pensées de nos personnages. Au fil des actes, chacun se révélera à travers ses failles et ses questionnements. Nous découvrirons alors la tragédie qui les lie : leur rapport à l’Amour.
Sur toutes ces relations, j’ai choisi d’illustrer l’Amour sous six formes. De la plus douce à la plus toxique. J’avais besoin de parcourir ces parts d’affections sous différents angles, par le biais de la musique et la danse. Mais aussi par la couleur.
Le orange d’un levé ou d’un couché de soleil transpose l’intimité des amoureux, accompagnée par de la bachata. Cette danse est un échange de sensualité entre deux corps.
Le jaune met en valeur la frustration, comme l’expression « rire jaune », celui qui rit pour cacher son mécontentement. Avec Baptiste Gillis, nous avons travaillé autour d’un rock indépendant un peu pincé. Un rythme pouvant symboliser l’arrogance et la colère. Pour représenter la convoitise, quoi de mieux qu’être « vert de jalousie ». Nous avons opté pour un son simple, aiguë et quelque peu désagréable.
Le violet pour la séduction, escortée d’une musique plus sensuelle, plus lounge et plus fluide.
Le rouge de la passion, flanqué d’un tango brutal et plein de rage.
Et enfin, le plus destructeur, le bleue pour la violence. Comme une ecchymose sur la peau qui arrive après un coup. J’ai décidé de prendre le contre-pied et de m’inspirer de la valse mélancolique « le regret » de Charles Mayer.
Pour terminer, je dirais que le reste de mon travail de mise en espace prend forme uniquement grâce aux huit comédiens qui ont eu la folle gentillesse de me suivre dans ce projet, traitant un sujet aussi délicat que l’Amour. Merci à eux.
Au plaisir de vous retrouver le temps d’une soirée de nouvel an, où musiques, danses, jeux, rires et malaises feront bon ménage. Vous êtes cordialement invités.
Distribution
Justine – Pauline Godefroy
Marianne – Lou Guilhaumon
Alice – Solène Lossois
Dan – Lounis Ould Khaled
Mathieu – Gaëtan Henry
Pierre – Alexandre Simoens
Eric – Guillaune Naux
Anne – Emma Julien
Les Créations
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Année:
2017
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Durée:
1h
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En bref:
8 personnages, Appartement